Les yeux rivés sur un smartphone, Abdoulaye Koné, la vingtaine révolue, ne peut cacher sa colère et son amertume à la vue d’une vidéo montrant des centaines de migrants d’Afrique subsaharienne en difficulté, appelant à l’aide après avoir subi des violences à Sfax, en Tunisie. "Ça me fait mal en tant qu’africain de voir mes frères traités de cette façon", déplore-t-il tout irrité.
"Non pas ça, pas encore !", se souvient avoir prononcé Abdoulkarim Hassane, nigérien installé en Côte d’Ivoire quand il a découvert mercredi dans son fil d’actualité Facebook des informations peu rassurantes en provenance de son pays, le Niger, sur une tentative de coup d’État perpétrée par des militaires de la garde présidentielle contre le président élu Mohamed Bazoum.
La junte militaire nigérienne qui a pris le pouvoir par un putsch a accusé lundi la France de préparer une intervention militaire contre le palais présidentiel, dans un communiqué.
Selon les autorités canadiennes, le réseau de « bots », ces logiciels qui effectuent des tâches automatisées, a laissé « des milliers de messages »